Mon environnement

1 septembre 2007

La Réunion, haut lieu de l’endémisme, est un site de valeur planétaire sur le plan patrimonial et scientifique. Elle trouve naturellement sa place au sein de l’un des 34 « hot spots » de la biodiversité mondiale . C’est la zone Madagascar-Mascareignes dont l’archipel des Mascareignes constitue une entité biogéographique particulière.

D’importants massifs de végétation indigène subsistent (forêts, landes et pelouses d’altitude), occupant encore 30 % de la surface de l’île, contre à peine 5 % à l’île Maurice. La survie d’écosystèmes relativement intacts dans les Mascareignes dépend donc de leur conservation à long terme sur l’île de La Réunion.

Les Mascareignes sont également identifiées comme l’un des 10 « hot spots » de la biodiversité marine et sont reconnues dans ce contexte comme une des régions prioritaires.

Les récifs coralliens très localisés, à l’ouest de l’île, constituent une ceinture discontinue sur 8 % du périmètre de l’île pour une superficie de 7,5 km² sur la côte ouest. Ce sont les milieux marins réunionnais qui présentent la plus grande diversité biologique.

Deux volcans ont façonné le relief de la Réunion : le Piton de la Fournaise, volcan bouclier toujours en activité, avec ses constructions (fontaines de laves, fissures émissives, coulées…) et ses paysages et le volcan bouclier du Piton des Neiges, parmi les plus hauts volcans insulaires du monde. Les vestiges de son activité sont visibles sur l’ensemble de l’île, comme dans les Cirques, véritable « endémisme géologique » de La Réunion.
L’île de La Réunion présente donc une grande diversité de paysages (paysage minéral volcanique, paysage du littoral, étendues de cannes à sucre, paysages des Hauts…) tous saisissants, grandioses et spécifiques.